L’ergonomie du portail et des contenus de formation

L'analogie de l'hôtel (son accueil, la chambre) pour attirer l'attention sur la nécessaire cohérence entre le portail et les contenus de formation : “Peu de chances que vous réserviez une chambre (des contenus de formation) si l’accueil de l’hôtel (le portail) laisse franchement à désirer ; et si celui-ci est au contraire excellent, quelle déception si la chambre n’est pas à la hauteur !” ; Elian Chrebor (E-Tipi Learning), co-animateur du webinaire, ne dit pas autre chose : “C’est ensemble, en cohérence, qu’il faut penser et designer le portail et les contenus de formation…” 

Une transformation des pratiques fréquentes qui dissocient le plus souvent la conception du portail et celle des contenus, pour des raisons qui ne sont pas aussi solides qu’on pourrait le croire. Ce sera notre premier thème du 19 février : quelles sont règles à respecter en matière d’ergonomie, comment les mettre en pratique.

Pas d’engagement apprenant sans pertinence de la formation

Ce qui semble aller sans dire doit pourtant être répété dans une ère où le clinquant technologique se substitue parfois à la réflexion pédagogique. Ce qui pousse l’apprenant, d’abord et surtout, à s’engager dans sa formation, c’est la pertinence du programme en regard de sa stratégie d’évolution professionnelle ou de son projet de perfectionnement dans les tâches qu’il accomplit quotidiennement à son poste de travail (les deux dimensions étant liées). Au service de cette stratégie, la formation est attendue au tournant du programme, de son rythme, de modalités qui conviendront à l’apprenant, d’une mesure des résultats qui aura été négociée au préalable, etc. 

2ème thème, donc : comment s’assurer qu’un contenu de formation est engageant ? (Ce qui revient à attirer l’attention de l’apprenant, à l’embarquer dans ce qui est souvent décrit comme un voyage - learning journey - et à mettre en oeuvre tous les moyens pour qu’il puisse le terminer).

L’interaction humaine au coeur de l’organisation apprenante

L’organisation apprenante n’est pas une simple génération spontanée d’individus individuellement enclins à apprendre tout le temps partout. 

D’abord, on apprend des (avec les) autres : le savoir est une co-construction sociale (Piaget) ; l’apparition (sinon la performance) d’individus apprenants est conditionnée par leur nombre : plus il y en a, mieux c’est ! Ou, encore : la quantité se transforme en qualité (matérialisme dialectique) ; ici : l’organisation apprenante est une propriété émergente du nombre de salariés fermement engagés dans une démarche d’apprentissage.

Ensuite, les savoirs ainsi produits sont enrichis par les interactions. Potentiellement, car il ne suffit pas de faire foule pour convoquer l’intelligence collective. L’organisation apprenante doit être au clair sur ce qu’elle entend par enrichissement des savoirs ; elle doit imaginer comment favoriser le développement des interactions, quelle sorte de contrat moral elle va passer avec les salariés contributeurs, les outils dont elle va les doter en toute transparence… C’est notre 3ème thème : comment multiplier les interactions entre apprenants, experts et formateurs, pour quel enrichissement des savoirs ? À quoi ressemble une plateforme de formation dans l’organisation apprenante ?

Le 19 février à 11h, 3 leviers du digital learning : ergonomie, contenus et interaction - Les participants recevront le matériel (slides et enregistrement) du  webinaire ainsi que le Livre Blanc qui suivra.

Michel Diaz